Voici ce qu’il faut retenir : 1- Trait d’union pour tous les nombres composés Les adjectifs numéraux sont systématiquement reliés par des traits d’union. vingt-et-un, trente-et-unième 2- Pluriel des mots composés comme les mots simples Dans les noms composés (avec trait d’union) le second élément prend seul la marque du pluriel quand le mot est au pluriel un pèse-lettre, un compte-goutte, un après-midi, un sans-abri des pèse-lettres, des compte-gouttes, des après-midis, des sans-abris 3- Accent grave sur le « e » pour suivre la prononciation On emploie l’accent grave (plutôt que l’accent aigu) - dans un certain nombre de mots cèleri, crèmerie, évènement, règlementaire, sècheresse - au futur et au conditionnel des verbes du type "céder" (sur le modèle de "semer") je cèderai, ils règleraient - et pour les inversions interrogatives aimè-je, puissè-je 4- L’accent circonflexe disparait sur « i » et « u » sauf exceptions L’accent circonflexe est conservé sur « a », « e » et « o » mais il devient le plus souvent inutile sur « i » et « u » entraine, disparaitre, maitresse, maitrise, cout Attention, il est maintenu dans les cas où il a une importance pour le sens du mot - dans les terminaisons verbales du passé simple et du subjonctif imparfait et plus-que-parfait nous suivîmes, nous voulûmes - qu’il suivît, qu’il voulût - qu’il eût suivi, qu’il eût voulu - et dans les cas d’homonymie lorsqu’il apporte une distinction de sens utile pour éviter l’ambigüité comme le participe passé de "devoir" qui reste "dû" mûr, sûr, jeûne conservent aussi leur "chapeau" pour ne pas risquer la confusion 5- Plus de double « l » ni de double « t » pour les verbes en -eler ou -eter Les verbes en -eler ou -eter se conjuguent sur le modèle de "peler" ou de "acheter". j’amoncèle, tu époussètes Les dérivés en -ment suivent les verbes correspondants amoncèlement Attention : "appeler", "jeter" et leurs composés (y compris "interpeler") font exception à cette règle j’appelle, tu jettes 6- Les mots empruntés sont traités comme les mots d’origine française (pluriel, accents…) Les mots provenant d’autres langues forment leur pluriel de la même manière que les mots français et sont accentués conformément aux règles qui s’appliquent aux mots français des matchs, des miss - un révolver, les séniors 7- Le trait d’union est supprimé de mots composés La soudure s’impose dans un certain nombre de mots autostoppeur, chauvesouris, entretemps, extraterrestre, millepattes, piquenique, portefeuille, portemonnaie, tictac, weekend 8- Les mots anciennement en -olle et les verbes anciennement en -otter s’écrivent avec une consonne simple. Les dérivés du verbe ont aussi une consonne simple. corole (comme bestiole) Attention : colle, folle, molle et les mots de la même famille qu’un nom en -otte (comme botter, de botte) font exception à cette règle 9- Le tréma se place sur la voyelle qui doit être prononcée. Le tréma est déplacé sur la lettre « u » (prononcée dans les suites -güe- et -güi-) et est ajouté dans quelques mots. ambigüe, argüer 10- Le participe passé de "laisser" + infinitif est toujours invariable Comme celui de faire, le participe passé de laisser suivi d’un infinitif est invariable. elle s’est laissé mourir, ils se sont laissé faire Et enfin quelques anomalies sont supprimées Les graphies non conformes aux règles générales de l’écriture française sont corrigées asseoir devient assoir nénuphar devient nénufar oignon devient ognon Il y a aussi une harmonisation lexicale avec un redoublement des consonnes dans certains mots combattif s’écrit avec deux t (comme combattant) charriot avec deux r (pour être similaire à charrette) Pour en savoir + Récapitulation des principes de la réforme Guide complet de la nouvelle orthographe Lire aussi billet sur "Réforme de l'orthographe"
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